Biais inconscients et empathie : un balado qui décoiffe les préjugés
Bienvenue dans l’univers du Balado ÉDI, où on explore l’équilibre fragile entre inclusion, différence et humain au travail. Cet épisode, consacré aux biais inconscients et à l’empathie, bouscule avec bienveillance nos façons d’agir et de penser. Prêts à chausser vos lunettes d’introspection ?
Le cerveau : ce créateur de raccourcis parfois maladroits
Un biais inconscient, c’est une petite voix dans notre tête qui chuchote des jugements avant même qu’on ait eu le temps de réfléchir. Non, ce n’est pas (toujours) de la mauvaise foi. C’est le cerveau qui tente de gagner du temps en se fiant à ce qu’il pense savoir.
♦ Ce collègue silencieux doit être désengagé ? ♦ Ce nouveau qui ne soutient pas le regard est-il distant ou… respectueux ? ♦ Pourquoi cette employée semble fatiguée ? Et si elle dormait à même le sol, faute de matelas ?
Le balado partage des anecdotes qui font réfléchir, parfois rire, toujours avancer.
L’empathie : savoir accueillir sans comprendre totalement
Pas besoin d’avoir traversé un océan pour être solidaire. L’empathie, c’est essayer de se mettre dans les chaussures de l’autre, même si elles ne sont pas à notre pointure. Cela demande une gymnastique du cœur (et parfois de la culture).
Les animatrices rappellent que développer l’empathie, c’est :
- s’ouvrir au choc des références culturelles,
- poser les bonnes questions (pas trop personnelles, attention aux maladresses…),
- aller vers l’autre, sans attendre qu’il le fasse d’abord.
Bonjour + Prénom = Inclusion instantanée
Là où certains voient un simple mot, d’autres entendent une reconnaissance. Dire « Bonjour Karim » ou « Bonjour Séléna », c’est déjà offrir une place dans le groupe. Ce geste, anodin ici, est un rituel d’accueil fondamental ailleurs.
Sans cet effort, le petit salut du menton peut être perçu comme un rejet. Une attention simple qui peut tout changer.
Hiérarchie, silence, regard : ces codes à décrypter
Au Québec, on tutoie son patron. Ailleurs, on le nomme Monsieur/Madame avec une distance révérencieuse. Comprendre ces différences, c’est désamorcer des malentendus avant qu’ils ne minent la collaboration.
Idem pour le regard : soutenu ici, il peut être vu comme de l’insolence ailleurs. Le silence, parfois gênant pour les uns, est respect pour les autres.
Accompagner au-delà des formulaires
L’équipe du Balado ÉDI rappelle qu’accompagner un nouveau collègue, ce n’est pas juste lui souhaiter bonne chance et lui envoyer un PDF d’intégration.
C’est parfois demander :
- As-tu un matelas ?
- Sais-tu où en acheter un ?
- As-tu besoin qu’on t’y conduise ?
C’est ça, l’écoute active, l’intervention de proximité, le mentorat inclusif.
Conclusion : L’ouverture, même imparfaite, vaut toujours mieux que l’indifférence
On peut se tromper. Poser une question trop intrusive. Utiliser un mot mal compris. Mais en s’excusant et en ajustant le tir, on construit un environnement où chacun se sent bienvenu.
C’est le message fort et humain de cet épisode. Un véritable outil de réflexion (et d’action) pour toute personne souhaitant un milieu de travail plus doux, plus ouvert, plus humain.